Eléments de toponymie

    Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.)

    Pays naturel du département de la Vienne. Le nom est une formation récente, du XIXe siècle.
    Une brande est une formation végétale de type lande de déforestation très ancienne. Le terme est une appellation typique de la géographie agraire du Poitou et du Limousin, qui se retrouve aussi dans les Charentes ou plus généralement dans la terminologie rurale du Moyen Âge (brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) arses : défrichées par le feu).
    Habitat naturel emblématique du Poitou par excellence, les brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) sont des landes mésophiles à Bruyère à balais. Traditionnellement, les brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) fournissaient la litière et un pacage extensif pour chèvres et moutons. Elles étaient utilisées pour la fabrication des toitures, des balais, des palissades… Les incendies qui parcouraient régulièrement les brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) entretenaient un couvert végétal relativement bas.
    Terres pauvres, compactes et sèches en été ou trop humides sous la pluie en raison de leur nature argileuse, les terres de brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) étaient jadis réservées à l’élevage. Aujourd’hui on y pratique la polyculture-élevage dans un cadre bocager ou boisé par endroits.
    Sources : Cren Poitou-Charentes, La Vienne à Parcourir, Dictionnaire des noms de lieux de la France, Wikipédia

    Clain

    Le Clain est une rivière traversant les départements de la Charente et de la Vienne, et un affluent en rive gauche de la Vienne.
    D’une longueur de 144,3 km, le Clain naît dans le département de la Charente, mais l’essentiel de son cours est situé dans celui de la Vienne. Le Clain prend sa source au sud de Hiesse en Charente et traverse le département de la Vienne et la ville de Poitiers, avant de confluer avec la Vienne, à Cenon-sur-Vienne au sud de Châtellerault.
    Rivière de pays calcaire, son cours entaille fortement les plateaux, formant une vallée encaissée en U (ou en auge) de cinquante mètres de profondeur. Son cours méandreux forme des rives escarpées du côté concave du cours en vis-à-vis d’une rive en pente moyenne sur le côté convexe par exemple à St-Benoit.
    Sources : Wikipédia

    Creuse

    La Creuse (Cròsa, Creusa ou encore Cruesa en occitan) est attestée sous les formes : Crosa au VIIIe siècle, Chrosa en 730, Crosa en 936. On peut noter l’analogie avec la première forme du mot «  creux  » attestée en ancien français : cruose. Ernest Nègre y voit un préceltique crosa «  vallée profonde  ».
    La rivière prend sa source dans le département de la Creuse, sur le plateau de Millevaches, puis s’écoule vers le nord-ouest. Elle rejoint la Vienne, après un cours de 265 km, près du lieu-dit «  Bec des Deux Eaux  », sur le territoire des communes de Port-de-Piles (Vienne) et de Ports (Indre-et-Loire).
    Sources : Wikipédia, Dictionnaire des noms de lieux de la France

    Gâtine

    La dénomination «  Gâtine  » en langue d’oïl, poitevin, est issue du vieux francique wōstinna, première moitié du XIIe siècle, substantif signifiant «  désert  ». Les textes en ancien français attestent Guastine : «  terrain inculte, lieu désert  ».
    La  Gâtine  poitevine, ou  Gâtine  de Parthenay, est une région naturelle située au centre du département des Deux-Sèvres et jouxtant le département de la Vienne. Géologiquement, elle fait partie du Massif armoricain, et culmine à 271 m, au Terrier de St-Martin-du-Fouilloux au sud-est de Parthenay. C’est une région vallonnée et bocagère.
    Sources : Wikipédia, Dictionnaire des noms de lieux de la France

    Gartempe

    Le nom de la rivière est attesté sous la forme Wartimpae au VIIIe siècle ou Vuartimpe en 825, représentent vraisemblablement un ancien Wartimpa, devenu régulièrement Guartempa, puis Gartempe. Le premier élément proviendrait du gaulois var-, variante de ver-, «  eau, rivière  ».
    La Gartempe prend sa source dans le département de la Creuse, puis coule dans les départements de la Haute-Vienne, de l’Indre, d’Indre-et-Loire et de la Vienne. Au bout de 205 km, elle rejoint la Creuse en rive gauche sur le territoire des communes de La Roche-Posay (Vienne) et d’Yzeures-sur-Creuse (Indre-et-Loire). Sources : Wikipédia, Dictionnaire des noms de lieux de la France

    Loudunais

    Le pays du Loudunais est situé au nord du département de la Vienne. Il correspond à l’ancienne Sénéchaussée de Loudun, entité administrative de l’Ancien Régime qui dépendait de l’Anjou et du gouvernement de Saumur jusqu’à la révolution française. Les deux noms de Loudunois et Loudunais coexistent.
    C’est la ville de Loudun qui lui a donné son nom. Le nom de la ville est attesté sous les formes Lauzdunensis vicaria en 850 ; Laucidunensis en 895 ; Losdunum en 1059. Le nom est formé à partir du toponyme celtique «  Dun  ». Il signifie à l’origine citadelle, forteresse, enceinte fortifiée, puis secondairement colline, mont. Il désigne également, la résidence de dieux ou de héros dans les textes relatifs à la mythologie celtique. A Lundun, il serait associé au nom, soit d’un chef gaulois, soit du dieu gaulois Lug.
    Sources : Wikipédia, Dictionnaire des noms de lieux de la France

    Marche, Basse Marche

    La Marche, est un pays historique de la fin du haut Moyen-Age, devenu ensuite province d’Ancien régime. Elle était constituée de deux parties : la Basse-Marche et la Haute-Marche. Le territoire de la Basse-Marche, moins étendu que celui de la Marche, est le centre historique du comté. C’est en Basse-Marche, à Bellac que s’installent les premiers des comtes de la Marche.
    Après la Révolution française, «  la Basse Marche fait partie des départements de la Charente, de la Vienne et de la Haute Vienne  ». La Basse-Marche est située en partie dans le tiers nord de la Haute-Vienne au-delà des Monts de Blond, en Poitou, au sud-est de Montmorillon dans la Vienne, l’ouest de la Creuse et, dans une moindre mesure, en Charente à l’est de Confolens.
    C’est une zone de transition entre, à l’est, les contreforts du Massif Central et, à l’ouest, les riches plaines sédimentaires du Poitou et les plateaux du Limousin. Elle est traversée d’est en ouest par la Gartempe qui suit son cours le long de ces basses terres.
    La Basse Marche est donc un pays de transition largement ouvert aux influences des régions voisines comme la Brenne et le Montmorillonnais. C’est une sorte de glacis, de plan incliné qui permet le passage en douceur vers les régions sédimentaires du Bassin parisien et seulement accidenté par quelques vallées comme la Gartempe, l’Issoire, le Vincou ... Couverte jusqu’au XIXe siècle de brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.), de landes, la Basse Marche aujourd’hui se caractérise surtout par le fait que c’est une région complètement bocagère et que c’est là où le bocage s’est le mieux maintenu.
    La Basse Marche était aussi une marche au plan linguistique, entre la langue d’oil plus au nord et la langue d’oc plus au sud.
    Sources : Wikipédia, lemarchois.free.fr, Dictionnaire des noms de lieux de la France

    Montmorillonnais

    Le pays du Montmorillonnais est situé au sud-est du département de la Vienne. Il constitue la bordure orientale de l’ancienne province du Poitou.
    C’est la ville de Montmorillon qui lui a donné son nom. La ville est citée pour la première fois à la fin du XIe siècle. Le nom de la ville a sans doute été formé après l’an mil, une fois que le château a été construit. Le nom est composé du latin «  mons  » signifiant «  montagne, mont  », associé à Maurilio, probablement le nom du fondateur du château ou de la lignée seigneuriale. Associé à un nom de personne, seigneur du lieu, «  Mons  » possède au milieu du Moyen-Age, le sens de «  lieu fortifié  ».
    Sources : Wikipédia, Dictionnaire des noms de lieux de la France

    Poitou, Haut-Poitou

    Le Poitou est un pays historique du haut Moyen-Age, formé de l’ancien diocèse de Poitiers. Il est devenu une ancienne province française, comprenant les actuels départements de la Vendée (Bas-Poitou), Deux-Sèvres et de la Vienne (Haut-Poitou) ainsi que le nord de la Charente et une partie de l’ouest de la Haute-Vienne. Sa capitale était Poitiers et ses habitants les Poitevins.
    Le nom est formé sur celui du peuple gaulois des Pictavi qui habitaient le pays.
    Le Poitou est une zone de transition ancienne entre les Bassins parisien et aquitain : de langue d’oc au XIe siècle, il est aujourd’hui de langue d’oïl à l’exception de six communes limitrophes de la Haute-Vienne ; il se situe également à la limite des zones de couverture traditionnelle (ardoise au nord, tuile canal au sud), ainsi que des noms de villages en -ay, -y (presque toute la zone) et -ac (petite zone au sud-est).
    Sources : Wikipédia, Dictionnaire des noms de lieux de la France

    Seuil du Poitou

    Le seuil du Poitou est le lieu où se rejoignent les deux principaux bassins sédimentaires de la France, le Bassin parisien, au nord-est, et le Bassin aquitain, au sud-ouest, séparant également deux massifs anciens, le Massif armoricain, au nord-ouest, du Massif central, au sud-est. Vaste plateau de calcaires jurassiques situé à environ 30 km au sud de Poitiers, il marque la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Loire au nord, celui de la Charente au sud et celui de la Sèvre niortaise à l’ouest ainsi qu’une ligne de changement climatique entre le climat océanique dégradé du Bassin parisien au nord, et le climat océanique aquitain plus chaud au sud. Lieu de passage stratégique entre le Nord et le Midi, le seuil du Poitou a été le lieu de nombreuses batailles.
    Sources : Wikipédia

    Terres Rouges

    Les Terres rouges correspondent dans la Vienne au sud du pays civraisien. C’est bien sûr la couleur ocre-brune du sol qui est à l’origine de cette appellation. Le sol dominant est formé d’argiles rouges, couleur acajou, peu perméables et compactes. La décalcification généralement poussée entraîne une tendance vers l’acidification, d’où la présence du Châtaignier acidiphile.
    Sources : Wikipédia

    Vienne

    Le nom de la rivière apparait très tôt sous deux graphies : Vingenna ou Vigenna. Les deux formes ont perduré longtemps selon les milieux sociaux : les ruraux conservant Vingenna, les urbains adoptant la forme simplifiée Vigenna, évoluée en Vienna dès 800, et en français Vienne en 1309.
    La rivière prend sa source en Corrèze puis traverse les départements de la Creuse (2 km en rive droite seulement), de la Charente, de la Haute-Vienne, de la Vienne, ainsi que d’Indre-et-Loire. D’une longueur de 370 kilomètres, elle est l’un des principaux affluents de la Loire, avec l’Allier et le Cher, et le plus gros en termes de débit. Elle se jette dans la Loire à Candes-St-Martin.
    Le département de la Vienne a été créé par l’assemblée nationale en 1790, à partir du nom de la principale rivière qui le traverse.
    Sources : Wikipédia, Dictionnaire des noms de lieux de la France