Repères géographiques des Terres Rouges Bocagères

Les Terres Rouges Bocagères occupent un vaste plateau au paysage semi bocager à semi ouvert. Il est entaillé de plusieurs petites vallées encaissées

    Relief et eau

    Un plateau qui se relève légèrement au nord-ouest et au sud-est

    Les Terres Rouges Bocagères prennent place sur un plateau faiblement ondulé, où les altitudes moyennes tournent autour des 140/150 m et où le relief ne présente aucun point saillant remarquable. Ce plateau s’élève cependant sur ses franges, au contact de la Gâtine au nord-ouest et des Terres Froides limousines au sud-est.  Le point culminant, 193 m, est situé  sur la commune de Chatain, à l’extrémité sud-est des Terres Rouges Bocagères.

    Le seuil du Poitou, ligne de partage des eaux entre Clain et Charente

    Le seuil du Poitou est le lieu de passage obligé entre le bassin Parisien et le bassin Aquitain. Cette transition douce n’est pas un évènement très lisible dans le paysage, mais elle forme la ligne de partage des eaux entre nord et sud, entre le Clain et la Charente. 

    Des vallées qui creusent de profonds sillons

    Sur ce plateau, les évènements du relief sont en creux, sculptés par les rivières. Du nord au sud, l’Auxance, la Boivre, la Vonne, la Dive, la Bouleure et la Charente creusent des vallées encaissées de 20 à 40 m, formant pour certaines d’étroits sillons qui sinuent à travers le plateau.

    Le relief est sensiblement plus marqué au sud de la Charente, du fait d’un creusement plus intense et plus dense par le réseau des vallées.

    Roche et sol

    Une géologie contrastée entre Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) et Gâtines

    Comme dans le sud des terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.), la géologie des Terres Rouges Bocagères voit s’enchevêtrer les constituants des bassins sédimentaires parisien et aquitain, d’une part, et la proximité du socle hercynien, d’autre part, dont les effets conjugués caractérisent le seuil du Poitou.

    Si le contexte sédimentaire domine, trois ensembles géologiques se superposent néanmoins et influencent la morphologie et les sols :

    • La moindre épaisseur des sédiments jurassiques au-dessus du socle cristallin les rend sensibles aux déformations et fractures de direction NO – SE qui accompagnent la liaison granitique ente le Massif armoricain et le Massif central.
    • Néanmoins, les versants raides des vallées (qui rejoignent celle du Clain pour la plupart, ou de la Charente au sud), la présence de blocs au pied des falaises, comme la faible densité du réseau hydrographique traduisent la résistance et la perméabilité des couches calcaires.
    • Enfin, une couverture continentale détritique tertiaire puis quaternaire, issue du massif hercynien, recouvre assez largement les bancs calcaires marins du Jurassique et se mélange à leurs altérites. C’est ainsi que, comme dans les Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) la formation complexe des plateaux (m-IVP sur la carte) occupe les plus grandes surfaces.

    Contrastant avec la Plaine de Neuville au nord, les Terres Rouges Bocagères présentent des différences moins nettes avec les Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) qui leur succèdent à l’est au-delà de la vallée du Clain (et du Payroux et du Maury tout au sud). Elles s’en distinguent toutefois par :

    • Un plateau généralement 20 à 30 m plus haut, plus plat, présentant moins de cours d’eau dans la partie constituée de terres rouges à châtaigniers, mais avec des vallées bien marquées : Charente, Bouleure, Dive dans les Terres Rouges, Vonne, Boivre, Auxance pour la partie nord avec un réseau plus dense.
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    • Une différenciation assez nette de part et d’autre de la faille de Champagné-St-Hilaire qui sépare l’unité de paysage entre un plateau sud assez plat dans les Terres Rouges à châtaigniers et les calcaires du bassin de Lezay, et des reliefs creusés par des vallées plus nombreuses au nord.
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    • La raréfaction des formations à silex au profit des argiles rouges.
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    • Dans la partie sud de l’unité de paysage, le long de la limite avec les Deux-Sèvres, ces formations tertiaires se raréfient pour laisser affleurer des calcaires argileux ou des marnes du Jurassique (j4a-bP, j5a) qui s’étendent plus largement dans le bassin de Lezay (Deux-Sèvres).
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    D’autre part, alors que le socle granitique affleure assez largement dans le Bocage Montmorillonnais en contrebas du Massif central, sa présence sur ce bord ouest du seuil du Poitou se limite à quelques avancées des caractères géologiques de la Gâtine de Parthenay, au nord de Sanxay et à un petit affleurement granitique dans la vallée de l’Auxance en amont de Latillé.

     

    Des sols rouges, mais pas homogènes

    Les Terres Rouges Bocagères doivent leur nom à la couleur des formations superficielles les plus fréquentes nommées « argiles rouges à silex » ou « terres rouges à châtaigniers » qui, malgré leur similitude de couleur, n’induisent pas les mêmes paysages. D’autre part, cette couleur rouge diminue sur les marges de l’unité pour laisser place à d’autres sols :

    • Au sud de la Vonne, le cœur du plateau est constitué par les Terres rouges à châtaigniers. Outre la châtaigneraie dispersée en petites entités boisées géométriques, la nature des sols et le relief assez tabulaire favorisent les cultures céréalières variées et les haies y sont rares.
    • Sur la bordure ouest de ce plateau, on passe, avec les affleurements jurassiques de calcaires et de marnes du bassin de Lezay, à des groies(Sols limono-argileux calcaires sur calcaires durs Jurassiques plus ou moins décalcifiés, souvent caillouteux. Largement répandu dans le département sauf dans Montmorillonnais) plus ou moins marneuses selon le substrat. Le maïs y est assez hégémonique sur les groies(Sols limono-argileux calcaires sur calcaires durs Jurassiques plus ou moins décalcifiés, souvent caillouteux. Largement répandu dans le département sauf dans Montmorillonnais) moyennement humides, tandis que la densité des haies s’accroît sur les groies(Sols limono-argileux calcaires sur calcaires durs Jurassiques plus ou moins décalcifiés, souvent caillouteux. Largement répandu dans le département sauf dans Montmorillonnais) plus marneuses développées sur les marnes grises de l’Oxfordien.
    • Sur sa bordure est, sur les argiles rouges à silex, apparaissent les bornais(Sols limoneux (parfois argileux : bornais lourd ; ou sableux : bornais léger) souvent hydromorphes, sur dépôts tertiaires ou quaternaires) qu’on retrouve au-delà du Clain dans l’unité des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.). De couleur rouge, ces argiles à silex se distinguent des paysages de la châtaigneraie par leur forte densité bocagère.
    • Au nord de la Vonne, les bornais(Sols limoneux (parfois argileux : bornais lourd ; ou sableux : bornais léger) souvent hydromorphes, sur dépôts tertiaires ou quaternaires) sur argiles à silex s’étendent plus largement. Souvent hydromorphes et couvrant un plateau aux reliefs plus accusés, leur moindre qualité agronomique a permis là aussi la conservation du bocage.
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    • Près de Sanxay, où le département de la Vienne frôle le Massif armoricain, quelques sols sur altérites granitiques indiquent la proximité de la Gâtine parthenaise.
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    • Les fonds de vallées alluviaux, peu étendus, présentent des sols souvent hydromorphes, voire tourbeux.
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    Agriculture

    Une dominante de grandes cultures

    Les Terres Rouges Bocagères sont très largement dominées par les grandes cultures. Céréales et oléagineux couvrent l’essentiel de la SAU(Surface Agricole Utile), accompagnées par les cultures de maïs. L’étude des OTEC (orientation technico-économique) des communes montre une expansion des cultures céréalières et une intensification de la culture des sols.

    Quelques poches herbagères

    Les secteurs de prairies sont encore présents, notamment au sud-est autour de la vallée de la Charente, au nord-ouest dans les franges de la Gâtine et plus ponctuellement entre Lusignan et Valence-en-Poitou. L’élevage se concentre sur les bovins viande et sur les chèvres, accompagnés d’ovins et de bovins lait. La dynamique est toutefois à un recul de l’élevage au profit des cultures.

    Arbre et forêt

    Un bocage dans tous ses états

    Les Terres Rouges Bocagères présentent une trame bocagère dont la densité est très disparate selon les territoires. Au nord-ouest, la frange de la Gâtine présente une densité de haies plus importante notamment sur les communes de Latillé, Boivre-la-Vallée, Sanxay. Il en va de même au sud-est sur les communes de Charroux, Asnois, Chatain, Mauprévoir, Payroux. Ailleurs, si quelques poches de bocage dense existent encore (vers St-Sauvant, Celle-Lévescault…) le maillage bocager est dans son ensemble fractionné, avec de grandes variations de gestion d’une exploitation à une autre. Certains secteurs se sont ouverts progressivement et n’accueillent aujourd’hui que quelques linéaires de haies relictuels, dont certaines sont réduites à quelques arbres isolés. Ces cinquante dernières années ont ainsi vu disparaître 67% du linéaire de haies dans les Terres Rouges. Le recul de l’élevage et l’agrandissement des parcelles agricoles sont à l’origine de cette régression.

    Des bois épars

    Le taux de boisement est relativement faible sur l’ensemble des Terres Rouges Bocagères. Les bois accompagnent les vallées, occupant les versants pentus et parfois également les fonds où l’on retrouve quelques peupleraies (vallées de la Dive, de la Bouleure, de la Boivre).

    Ailleurs, la présence boisée prend la forme d’une multitude de petits bois feuillus où dominent les chênes, pédonculé et rouvre, accompagnés du charme, du robinier et surtout du châtaignier dont l’importance caractérise les peuplements des terres rouges. La dénomination usuelle «  Terres rouges à châtaigniers  » rappelle l’importance de cette essence emblématique dans la mémoire des modes de vie ruraux anciens. Tous ces boisements, conduits en taillis ou taillis sous futaie, sont privés.

    Deux massifs forestiers plus importants

    Au nord des Terres Rouges Bocagères, deux massifs forestiers constituent des espaces boisés plus  imposants.

    La forêt domaniale de Vouillé-St-Hilaire, prolongée par le champ de tir de Biard et bordée de multiples bois privés, compose un ensemble forestier d’environ 3 000 ha. Composé essentiellement de feuillus, chênes et charmes, on y trouve quelques boisements de hêtres, cette espèce étant en limite d’aire de répartition dans la Vienne. Des parcelles de pins maritimes et des boisements mixtes y ont également été implantées.

    La forêt domaniale de St-Sauvant et les bois qui la jouxtent forment un massif d’environ 1 400 ha, à base de chêne et châtaignier, à l'état de futaie ou en cours de conversion en futaie de chêne.

    Urbanisme

    Des bourgs dans les vallées

    Les vallées accueillent les bourgs principaux et de nombreux villages des Terres Rouges Bocagères, ainsi pour les vallées les plus importantes :

    • dans la vallée de l’Auxance : Vouillé (3 700 hab), Quinay (2 200 hab), Latillé (1 500 hab), Chiré-en-Montreuil (900 hab)
    • dans la vallée de la Vonne : Lusignan (2 700 hab), Celle-Lévescault (1 400 hab), Jazeneuil (800 hab), Marigny-Chémereau (600 hab), Sanxay (500 hab), Curzay-sur-Vonne (400 hab)
    • dans la vallée de la Boivre : Boivre-la-Vallée (3 100 hab), Béruges (1 500 hab)
    • dans la vallée de la Dive : Valence-en-Poitou (4 500 hab), Voulon (500 hab)
    • dans la vallée de la Charente : Civray (2 600 hab), Savigné (1300 hab), Charroux (1 100 hab), St-Pierre-d’Exideuil (800 hab), St-Marcoux (500 hab), Voulème (400 hab)

    Un bâti dispersé sur le plateau

    Sur le plateau, en dehors des vallées, les bourgs  sont rares. A l’exception Rouillé (2 500 hab) et de St-Sauvant (1 300 hab), les communes du plateau sont constituées de petits villages dépassant rarement les 400 habitants. Les communes sont éclatées en une multitude de  hameaux et de fermes dispersés sur tout le territoire. Les fermes isolées sont distantes de 500 à 700 m en moyenne. Le noyau central des villages reste modeste, constituant un hameau un peu plus développé autour de la mairie et de l’église.

    Le seuil du Poitou voie de passage historique

    Ce lieu de passage stratégique entre le Nord et le Midi, a été le site de nombreuses batailles et a été emprunté par de nombreuses routes : voie romaine, routes départementales, RN10, autoroute, voie ferrée, TGV… Tous ces axes laissent une trace paysagère et urbaine particulière dans les Terres Rouges Bocagères, les grandes infrastructures étant accompagnées de mouvements de terrain, d’ouvrages de franchissement, de contournements  et de secteurs d’activités.

    Patrimoine

    Un patrimoine culturel qui se concentre dans les vallées

    La vallée de la Boivre regroupe plusieurs éléments protégés au titre des monuments historiques mais aussi au titre des sites et des monuments naturels : sites classés du château de la Raudière et celui de Béruges, site classé de la tour de Guienne (MH), site classé du Rocher de Béruges,  sites inscrit  inscrits des prés et coteaux de Jean Moulin le long de la Boivre ainsi que les sites inscrit et classé de l’Abbaye du Pin (MH). Ces sites sont tous regroupés dans le vaste site inscrit de la vallée de la Boivre qui en jouxte un autre sur la commune de Boivre-la-Vallée (Montreuil-Bonnin).

    La vallée de la Vonne est concernée par trois sites : site inscrit du Cirque de la Vonne à Lusignan, site classé de la Promenade de Blossac à Lusignan, site inscrit de la Grotte des Fées à Jazeneuil.  Lusignan possède de nombreux monuments historiques et par ailleurs elle est labellisée Petites cités de caractère.

    La vallée de la Charente possède également un riche patrimoine historique bâtis comme à Civray ou Charroux ainsi que des monuments naturels comme les sites inscrits du Moulin des Ages à Civray et des grottes des Chaffaud à Savigné. Plus en retrait, un autre monument naturel, le site inscrit de l’église et du cimetière d’Asnois.

    La ville de Charroux concentre un riche patrimoine architectural et urbain reconnu par une AVAP(Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine) et par la protection au titre des monuments historiques de ses édifices remarquables : halles, ancienne abbaye, Porte de l’Aumônerie, maison à pans de bois près des halles, château de Rochemaux. Charroux est par ailleurs labellisée Petites cités de caractère.

    Les Monuments historiques protègent  de nombreux éléments bâtis, essentiellement des châteaux (Jazeneuil, Montreuil-Bonin, Latillé, Chiré-en-Montreuil, Sanxay, Curzay-sur-Vonne, Voulon, Asnois, Blanzay…) et des églises (Curzay-sur-Vonne, Montreuil-Bonin, Chiré-en-Montreuil, Sanxay, Jazeneuil, Lusignan, Rouillé, St-Sauvant, Brux, Civray, La Chapelle-Baton, Chatain, Genouillé, Romagne…), mais également des halles (Lusignan, Charroux, Valence-en-Poitou (Couhé)) et des maisons (Sanxay, Jazeneuil, Lusignan, Brux, Civray). On note également le vieux pont sur la Charente à Chatain et les ruines gallo-romaines à Sanxay.

    Patrimoine naturel 

    Deux principaux types de milieux fondent le patrimoine naturel des Terres Rouges bocagères : les milieux forestiers et les milieux humides liés aux vallées.

    Les milieux forestiers sont couverts par plusieurs inventaires et protections pour leur flore et leur avifaune, ainsi  les forêts de Vouillé (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)), de St-Sauvant (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)), de l’Epine (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) et ENS(Espace Naturel Sensible. Les ENS sont le cœur de la politique environnementale des départements.)) et du Bois du Parc (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) et ENS(Espace Naturel Sensible. Les ENS sont le cœur de la politique environnementale des départements.)) qui accueillent un riche cortège de rapaces et passereaux forestiers et landicoles.

    Les vallées présentent une grande variété de milieux avec les forêts des coteaux, les boisements alluviaux et les prairies humides ou marécageuses des fonds qui offrent  une riche biodiversité faunistique et floristique. Dans la Vallée de la Boivre, on trouve ainsi l’ENS du Marais des Ragoulis et une ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) qui suit les contours de l'ensemble boisé de la basse vallée de la Boivre en amont de Poitiers. Le site permet notamment l'accueil de Chiroptères (Murins à oreilles échancrées et Grands Rhinolophes). La vallée de la Dive est couverte à Couhé par une ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) et un ENS(Espace Naturel Sensible. Les ENS sont le cœur de la politique environnementale des départements.).

    Au centre des Terres Rouges Bocagères, le site de la Plaine de La Mothe-St-Héray, Lezay (Deux-Sèvres) déborde sur la commune de St-Sauvant. Ce site couvert par une ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) et une zone Natura 2000 (ZPS(Zone spéciale de conservation, appartenant au réseau Natura 2000 des sites naturels européen - directive «  Oiseaux  ») et ZCS) couvre un paysage d'openfield sur sol argileux (argiles rouges à Châtaignier) interrompu çà et là par des zones bocagères. C’est un secteur très important pour l'avifaune de plaine et, tout particulièrement, pour l'Outarde canepetière, l'Oedicnème criard et les 2 busards gris.

    Au sud des Terres Rouges Bocagères, le site de la Région de Pressac et de l’étang de Combourg (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) et Natura 2000 (ZPS(Zone spéciale de conservation, appartenant au réseau Natura 2000 des sites naturels européen - directive «  Oiseaux  »))) présente un mélange de chênaie acidophile atlantique, de landes à éricacées et d’étangs mésotrophes, favorable à la nidification d’une avifaune variée.

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