Portrait de la Vallée du Clain

La vallée du Clain offre des ambiances contrastées où se distinguent des sites spectaculaires : falaises, belvédère urbain, plan d’eau, château, pont…

    Limites

    Au nord

    La confluence du Clain et de la Vienne reste discrète, de même que le passage d’une vallée à l’autre, en raison de l’élargissement des vallées et de l’adoucissement des coteaux.

    Au sud

    La vallée du Clain se prolonge mais perd son importance en se fondant progressivement dans le plateau des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.).

    A l’est

    Le plateau des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) borde la vallée du Clain. Le passage de l’un à l’autre se fait rapidement avec un basculement dans la vallée, marqué par endroit des boisements.

    Au niveau de l’agglomération de Poitiers, le franchissement de la RN 147 marque la fin de l’unité paysagère.

    A l’ouest

    Le passage aux paysages du plateau se fait sans transition une fois le coteau franchi. Au niveau de l’agglomération de Poitiers, la diminution de l’urbanisation et la présence de forêts marque la transition vers les Terres Rouges Bocagères. Dans la partie nord de l’agglomération, la vallée de l’Auxance marque le passage vers la Plaine de Neuville.

    Portrait sensible

    Une vallée hétérogène dont le Clain est le fil conducteur

    Du sud au nord, de l’amont vers Payroux à la confluence avec la Vienne à Cenon-sur-Vienne, la vallée du Clain présente de nombreuses variations. Celles-ci se déclinent tant au niveau de sa largeur, de sa dissymétrie globale, de son environnement bâti ou des axes de communication. Il est à noter que cette unité paysagère, basée en premier lieu sur la vallée du Clain, comprend également l’agglomération de Poitiers qui s’étend sur ses coteaux ou en bordure. La vallée offre donc une certaine complexité, avec des séquences bien différentes, qui ne se livrent pas toujours facilement en raison de la végétation dans les fonds ou de l’étalement urbain. Pourtant des « points d’orgues » plus spectaculaires apparaissent au fil de la vallée : falaises, pont, belvédère urbain, plan d’eau, château dominant… La partie amont jusqu’à St-Benoit propose un cadre plus rural. Puis, dans l’agglomération de Poitiers, l’urbanisation, étendue bien au-delà de l’oppidum d’origine, prédomine et emplit les vallées encaissées du Clain et de ses affluents. A l’aval, la vallée s’évase, proposant un paysage très composite et contrasté alternant zones d’activités, habitat résidentiel, infrastructures mais aussi des espaces agricoles et naturels.

    Une vallée dissymétrique, lisible depuis les hauts

    Au fil de la vallée, il s’établit tout un jeu de pentes des coteaux, qui sont souvent dissymétriques. Les pentes plus douces étendent le coteau et reculent la ligne de crête, augmentant l’impression de largeur de la vallée. Le coteau se donne alors à voir depuis son vis-à-vis qui lui peut être en pente raide, voire avec un petit à-pic. Une dissymétrie plus poussée gomme également presque la perception d’un des deux coteaux. Lorsque le fond de vallée d’élargit, la vallée prend un aspect plus évasé et ample, souvent accompagné de versants aux pentes douces. Lorsque les coteaux sont plus resserrés, pentus et symétriques, la vallée forme alors un sillon plus marqué. Les variations de ces gradients sont relativisées par l’altitude modérée des coteaux qui est de l’ordre de 30 à 40 mètres, voire 50 mètres d’un bout à l’autre.

    Il faut s’élever pour retrouver la lisibilité de la vallée qui se révèle depuis les hauts. Les situations en balcon sur le coteau participent fortement à rendre la vallée lisible et sont donc précieuses. Cela est particulièrement remarquable à Poitiers. Depuis les coteaux, la vallée oriente les vues, donne des directions. Le versant en vis-à-vis apparait, on voit d’une hauteur à l’autre.

    Une vallée contrastée, alternant ouverture et fermeture

    Au modelé du relief, s’ajoute comme clé de lecture, la végétation et les méandres. Comme souvent dans ce type de vallée, la végétation joue un grand rôle dans la perception en ouvrant ou refermant les vues, surtout depuis les fonds. Certains linéaires comportent des boisements ou des peupleraies conséquentes qui referment les vues, diminuant ainsi la perception de la continuité de la vallée. Les covisibilités entre les coteaux de la vallée depuis les fonds s’amoindrissent ou disparaissent. Les coteaux les plus raides sont souvent boisés formant une petite ligne de force. Quelques haies bocagères animent les pentes par leur graphisme. Les crêtes dégagées contrastent avec les fonds arborés. Dans les fonds, se découvre un paysage intime lié à l’eau, même si cette dernière n’est visible que ponctuellement. Les ambiances se déclinent avec fraicheur, avec de petites iles, des zones humides, des jardins, des pontons, des moulins et leurs biefs. Ces havres de paix ont d’autant plus de valeur qu’ils sont par endroits tout proches de l’urbanisation, apportant un contrepoint remarquable. Sur une bonne partie de son parcours, la vallée du  Clain dessine des méandres, sauf au nord de Poitiers. Ces courbes entrainent une découverte de la vallée fractionnée, par séquences successives.

    Une vallée fortement urbanisée

    La moitié nord de l’unité propose une image très urbanisée en corrélation avec les axes de circulation. C’est, avec la Vallée amont de la Vienne et Châtellerault, le territoire où les constructions et les axes de communication sont les plus présents dans tout le département. Les voies principales, tels les contournements, la LGV et l’autoroute, évitent le fond de la vallée. La RN10 passe en coteau ou en bordure de plateau, ou sort de l’unité au sud de Poitiers pour la rejoindre juste à Vivonne. A l’opposé, la voie ferroviaire établit un lien avec la vallée plus fort en passant en pied de coteau ou même dans le fond de vallée. Le train propose ainsi une approche de l’agglomération plus intime, voire pittoresque avec les falaises. Quelques routes s’illustrent plus particulièrement en donnant une perception du Clain (Avenue de Paris dans Poitiers), du fond de la vallée avec la RD 4 en rive droite, ou bien encore en balcon comme la rue du Golf à Beaumont-St-Cyr. Les voies à plus fort trafic donnent des vues sur des paysages périurbains de zones d’activités, d’immeubles de bureaux, de lotissements, de constructions diverses, qui se succèdent sans lien et dont la logique échappe. Par contre, le centre de Poitiers montre un aspect plus pittoresque avec de nombreuses constructions en corniche sur les vallées.

     

     

    Sous-unité paysagère : La vallée amont du Clain

    Un couloir sinueux tout en petits méandres

    A l’amont, la Vallée du Clain sépare les Terres Rouges à l’ouest, du plateau des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) à l’est. Elle reste discrète dans le paysage et on y arrive sans signal depuis l’extérieur. Les routes viennent la tutoyer en crête ou la traversent au niveau de hameaux ou de villages. Des portions de vallée restent cependant très peu accessibles, sauf par des chemins. La végétation des fonds et des coteaux  (peupleraie, boisement, haies bocagères) tend à cloisonner les vues, et donc la perception de sa continuité. Tout cela lui confère un cadre intime qui se découvre par scènes successives, dans un cadre rural et bucolique. La dissymétrie des versants est ici très nette. Du sud de l’agglomération de Poitiers jusqu’au nord de Vivonne, la vallée du Clain conserve une certaine largeur, avec des variations et des ouvertures qui dilatent la perception par endroits. Le Divan crée une petit cours d’eau secondaire qui augmente la perception de l’eau. Puis, jusqu’à Sommières-du-Clain, le tracé sinueux prédomine avec des arrondis de méandres aux versants abrupts. A l’amont de Sommières-du-Clain, la vallée du Clain, moins encaissée, se fond progressivement dans le paysage du plateau.

    Des implantations urbaines variées qui suivent la vallée du Clain

    Les bourgs et les villages offrent une certaine diversité d’implantation et de composition avec la vallée du Clain (proche de l’eau, sur le coteau, en crête, légèrement déconnecté de la vallée…). A proximité de Poitiers, les bourgs se sont étalés sur les coteaux (Iteuil, Ligugé, Smarves) imprimant une image plus banale, mais de façon encore mesurée. Plusieurs bourgs se sont implantés au niveau d’une confluence. C’est le cas de Voulon avec la Dive et de Vivonne avec la Vonne et le Palais. D’autres confluences, avec la Clouère et le Chézeau, ouvrent le coteau et étendent localement la largeur de la vallée. Vivonne montre une composition par rapport aux cours d’eau, avec un grand moulin et son large bief. L’autoroute et la voie ferrée y enserrent l’urbanisation, contraignant son développement. La voie ferrée suit la vallée du Clain jusqu’à Voulon, en utilisant son fond ou en remontant sur les coteaux.  Les bourgs, villages et hameaux donnent accès à cette partie de la vallée plus confidentielle. On traverse l’urbanisation pour accéder à la vallée, voire traverser la rivière avec le pont d’accès. Plusieurs châteaux ponctuent le fil de la rivière ou se situent à proximité, apportant une dimension bâtie patrimoniale.

    Sous-unité paysagère : l’agglomération de Poitiers

    Une périphérie étalée sans transitions

    L’agglomération de Poitiers se perçoit de loin depuis les plateaux alentours avec ses immeubles qui se dressent. Une ambiance périurbaine est déjà là, autour des villages peu éloignés, qui ont vu leur surface s’étendre considérablement avec des lotissements ou des secteurs d’activité. Mais ils restent encore entourés par l’espace ouvert des champs de grandes cultures ou par des forêts qui apportent des respirations. Le système concentrique de voies en direction du centre ancien a servi de vecteur d’urbanisation. Les contournements mettent en avant un caractère routier. Ils donnent à voir de façon brute la périphérie de l’agglomération, l’arrière des zones d’activités, des parkings nus ou des étendues résidentielles sans transition ni composition avec l’espace alentour. L’urbanisation semble s’être étendue au coup par coup et par sauts successifs, laissant intercalées des ouvertures avec des  parcelles encore libres. Les pénétrantes, offrent pour certaines un cadre plus planté qui commence à donner une image de faubourg urbain. Elles  révèlent les différentes époques de développement avant d’arriver au centre historique.

    Les vallées du Clain et de la Boivre : de l’intimité au panorama

    Poitiers est entaillé avec beaucoup de caractère par les vallées du Clain et de la Boivre. Globalement la géographie apparaît fortement dans la ville avec des falaises rocheuses, des à-pics, des panoramas depuis les hauts de la vieille ville. Plusieurs boulevards ou rues longent les berges ou la vallée avec un effet de balcon (abords du Parc Blossac). La RD 4 propose une arrivée vers le centre historique en fond de vallée. Le Clain offre un espace de respiration et d’intimité en contrepoint de la ville haute et dense. Toute une vie parallèle de promenade, de détente, de jardins voit le jour avec charme. Passerelles et ponts favorisent la perméabilité entre les deux rives, donnent une petite perspective sur la rivière. Dans cette partie urbaine, la vallée de la Boivre dessine de petits méandres fermés par la végétation, avec un coteau nord continu raide et boisé. Elle est coupée par les talus des contournements et le cours d’eau disparaît souvent. Les voies ferrées emplissent son fond vers la gare. La voie ferrée principale traverse l’éperon rocheux entre le Clain et la Boivre, puis emprunte le fond de la vallée du Clain en direction du nord.

    Sous-unité paysagère : La vallée aval du Clain

    Une vallée plus ample au fond cloisonné

    Au nord de l’agglomération, la vallée du Clain s’élargit et s’évase. Une certaine ampleur s’installe. Les coteaux étagés ou plus abrupts orientent clairement la vallée et s’offrent en covisibilité. Ils sont peu boisés ce qui favorise les vues qui ouvrent alors de larges panoramas depuis les petites routes en balcon. Le fond de la vallée plat ou avec quelques terrasses reste majoritairement non bâti et forme une continuité «  verte  » où alternent ouvertures et fermetures. Dans les fonds, le paysage est plus intime. Des scènes naturelles liées à l’eau se succèdent. Les moulins et leurs biefs se répètent et jalonnent la rivière. Les centres anciens (Chasseneuil, Dissay…) tutoient le fond, avec une église ou un château remarquable avec son allée de platanes majestueux et un pont qui y donne accès. En contrepoint, les plans d’eau d’anciennes carrières se succèdent. L’étang de la base de loisirs de St-Cyr surprend avec sa vaste étendue en miroir qui semble occuper tout le fond de la vallée comme un lac de retenue. Toute cette diversité et ces ambiances bucoliques se démarquent véritablement des ambiances des coteaux qui sont dédiés à l’urbanisation.

    Un couloir de communication et d’urbanisation

    Au nord de l’agglomération, s’étire en rive gauche un continuum de voies principales avec leurs longues perspectives, d’ouvrages imposants et d’urbanisation étirée d’activités ou d’habitat, fédérées par la RD910 ou les voies transversales à la vallée. L’organisation et les hiérarchies sont peu perceptibles, les transitions absentes créant des confrontations rudes. L’urbanisation se déploie en parcelles successives, l’autoroute jouant par endroit un rôle de limite vers l’ouest. Les échangeurs routiers de jonction avec l’A10 ou la RN 147 ou l’ouvrage de la LGV, déconnecté du sol, planent et s’imposent dans le paysage, appuyés au sol par d’immenses giratoires. La voie ferrée continue de suivre vers le nord le fond de la vallée, tandis que la RD 910 reste plutôt en coteau. Les deux revenant se tutoyer à Jaunay-Clan, accentuant l’effet de coupure est/ouest donné par ces axes. Quelques fenêtres non urbanisées persistent tout de même le long de la RD 910, cassant pour partie la monotonie et la répétitivité de l’urbanisation.

    En rive droite, l’ambiance change, c’est la RD 4, à une autre échelle, qui sert de fil conducteur en pied de coteau. Les étalements urbains résidentiels ou industriels sont plus modérés qu’en rive gauche. Ils forment toutefois une urbanisation linéaire sans épaisseur qui occulte les seconds plans plus ruraux par endroits.

    Les éléments du paysage

    Le coteau abrupt boisé

    Il cadre les vues et forme une limite franche et sombre depuis le fond de la vallée. Il illustre la dissymétrie de la vallée et contraste avec le coteau d’en face, souvent plus doux et ouvert. Depuis le haut, lorsque la végétation l’autorise, quelques vues s’ouvrent parfois.

    La roche calcaire

    Elle révèle la géographie et la géologie. La roche affleurante donne à la vallée un coté pittoresque qui contraste, notamment dans le contexte urbain.

    L’étang, la gravière

    Situés essentiellement dans la partie amont de la vallée, leur présence crée des miroirs enchâssés dans la végétation. Le lac de St-Cyr couvre environ 85 ha, emplissant le fond de la vallée.

    La ripisylve

    Elle signale de loin le passage du Clain mais en même temps le cache. Sa présence cadre le cours d’eau et renforce son effet perspectif depuis les ponts ou depuis la berge. Elle participe avec la végétation du fond de la vallée à créer un univers à part et intime.

    La peupleraie

    Dans les fonds humides s’étendent des peupleraies. La verticalité des troncs montre un coté graphique. Mais leur présence tend également à refermer les vues en cloisonnant le paysage, gommant la visibilité des coteaux et la continuité de la vallée.

    La route en balcon et le belvédère

    Quand la végétation le permet, des points de vue s’ouvrent sur la vallée, mettant en évidence la direction de la vallée ainsi que le dénivelé. Des sites spécifiques, notamment dans l’agglomération de Poitiers, offrent des perceptions panoramiques étonnantes.

    La route rectiligne urbaine

    Route nationale, contournement, pénétrante, boulevard… ces voies importantes offrent des perspectives qui composent avec les constructions de façon très diversifiées, constituant souvent la première image de l’agglomération ou de la vallée aval du Clain. 

    Les grands viaducs ferroviaires et routiers

    Autour de l’agglomération de Poitiers, ces structures, qui enjambent les vallées et parfois d’autres voies, impriment de forts contrastes d’échelle dans le paysage.

    Le pont et la perspective sur la rivière

    Ces ouvrages permettent de découvrir la perspective qui s’ouvre dans l’axe de la rivière. Le pont forme aussi souvent l’entrée du bourg proche de l’eau, ou relie parfois les deux rives bâties. Pour en savoir plus lire Ponts, viaducs et gués : traverser et voir la rivière

    La voie longeant la rivière

    Dans l’agglomération, quelques rues ou boulevards longent le Clain, en donnant par séquences des perceptions appréciables sur la rivière ou le fond de la vallée.

    Le bourg ou le village au bord de l’eau

    Plusieurs villages, bourgs et villes côtoient ou sont traversés par le Clain et ses affluents. La composition avec l’eau est très variable, allant d’un quai, un parc, ou plus simplement des parcelles bâties le long de la rivière. A chaque fois une ambiance particulière et attractive s’en dégage.

    Le village ou la ville sur le coteau

    Au fil de la vallée, certains villages ou bourgs dominent la vallée, offrant de larges panoramas. Cela est particulièrement remarquable dans l’agglomération de Poitiers avec les constructions en corniche ou s’étageant sur le coteau.

    Le château

    Ce patrimoine bâti se rencontre au fil de la vallée, en coteau, en crête ou dans le fond. Ils offrent des panoramas sur la vallée ou un rapport plus intime dans la végétation proche du Clain.

    La place, le mail

    Conservant une certaine simplicité dans ses aménagements, la place forme un espace central dans le village, souvent planté d’arbres. De taille modeste ou plus étendue comme un champ de foire ou encore la place du marché, elle constitue un espace public valorisant pour l’image du bourg.

    Le lavoir

    Lieu public au détour d’une route ou dans un village, le lavoir révèle la présence de l’eau, peu visible par ailleurs. La fraicheur et la clarté de l’eau donne l’occasion de faire une pause appréciée l’été.

    Le moulin et son bief, le barrage

    Leur nombre révèle un temps où la maitrise de la force hydraulique était synonyme de développement, de savoir-faire artisanaux, voire industriels. C’est à chaque fois un point de contact privilégié avec l’eau qui anime le linéaire de la rivière. Pour en savoir plus lire Les moulins, un patrimoine discret au fil des vallées