Repères géographiques des Terres de Brandes

Les Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) occupent un vaste plateau faiblement ondulé, animés par le relief en creux des vallées

    Relief et eau

    Un plateau faiblement ondulé

    Les Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) occupent un vaste plateau aux altitudes moyennes entre 130 et 140 m. Sur le plateau les ondulations sont faibles, souvent inférieures à la dizaine de mètres. Les événements du relief sont ici en creux, formés par les rivières qui ont sculpté des vallées encaissées de 15 à 30 m.  Le plateau est aussi creusé de plusieurs vallons secs qui rejoignent les grandes vallées.

    Entre Vienne et Gartempe

    Le plateau forme ici une « table » très aplanie où les altitudes moyennes sont comprises entre 135 et 140 m. Les rivières (l’Ozon, la Luire) entaillent le plateau plus profondément, creusant des vallées plus larges, au profil en « V », encaissées de 40 à 60 m, qui créent des contrastes marqués avec le plateau. Les rivières, dont le tracé qui sinue peu, sont alimentées par de nombreux petits affluents qui cisèlent les coteaux.

    Au sud, le plateau de Lussac-les-Châteaux forme un relief tabulaire surélevé d’une vingtaine de mètres.

    Entre Clain et Vienne

    Le plateau est ici moins nivelé et présente plus de variations dans ses ondulations. Les rivières (le Miosson, la Clouère, la Dive) y sont très sinueuses et ont sculpté des vallées étroites, encaissées de 10 à 30 m, au profil changeant.

    Au sud, le plateau se relève au contact du Limousin, avec des altitudes qui s’élèvent progressivement jusqu’à 180 m.

    Au sud-ouest, on relève la butte de Champagné-St-Hilaire qui culmine à 195 m d’altitude, dominant la vallée du Clain d’une cinquantaine de mètres.

    La vallée de la Clouère

    La Clouère, affluent du Clain, traverse le plateau des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) sur une cinquantaine de kilomètres de longueur. En amont d’Usson-du-Poitou, elle forme un petit vallon, encaissé de 10 à 15 m, qui se fond dans les ondulations du plateau. Elle s’encaisse progressivement vers l’aval, devenant une vallée affirmée à partir de Gencay. Entre Gencay et Vivonne, la rivière présente de nombreux méandres. Elle creuse une vallée sinueuse de 30 à 40 m de profondeur, avec un fond plat de 200 à 300 m de large.

    Roche et sol

    Trois ères géologiques traduites dans les paysages

    Couvrant le département du nord au sud, les Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) s’étalent sur les bassins sédimentaires aquitain et parisien (ère Secondaire et Tertiaire) ainsi que sur le seuil du Poitou qui les sépare. Au-dessus du Seuil, la faible épaisseur des sédiments autorise quelques affleurements du socle granitique (ère Primaire) profitant de déformations tectoniques locales plus tardives qui ont ramené vers la surface les roches des profondeurs : Champagné-St-Hilaire, St-Martin-l’Ars – Mauprévoir, le Vigeant, la Messelière à Queaux, Ligugé. A Champagné-St-Hilaire, le horst est suffisamment puissant pour apparaître en relief sous forme d’une colline. Ailleurs, ces soulèvements ont été effacés par l’érosion et c’est plutôt le creusement des vallées qui permet d’atteindre le socle granitique.

    Au-dessus des granites, les sédiments les plus épais sont des calcaires marins du Secondaire. Au sud d’une ligne joignant le nord de Poitiers à St-Savin l’armature du plateau est principalement d’âge Jurassique, passant au Crétacé au nord de cette ligne. Lorsqu’ils affleurent, ce sont principalement des calcaires plus ou moins riches en silex (j2 ou j3 sur la carte), ou des calcaires et marnes (j4), ou des calcaires argileux (j5), pour la partie jurassique ; de la craie ou du Tuffeau(Craie poreuse à grain fin. Le terme peut désigner la roche, la pierre de construction, parfois le sol) (c2), ou des sables (c3-5) pour la partie crétacée.

    Mais la sédimentation ne s’est pas arrêtée avec le retrait de la mer au Tertiaire. Les plus grandes superficies de l’unité de paysage sont recouvertes par des sédiments continentaux détritiques ou lacustres de la fin du Tertiaire ou du Quaternaire issus de l’érosion du Massif Central. Contrairement à la sédimentation marine, ces dépôts variables sur de courtes distances sont plus superficiels et moins structurants en ce qui concerne les grandes formes de relief.

    A l’ouest de la Vienne la « formation complexe des plateaux » (m-IVP, c’est-à-dire fin Tertiaire-début Quaternaire) comprend des argiles à silex, des limons, des cailloutis de quartz, des altérites indifférenciées.

    A l’est de la Vienne ainsi que dans le secteur de la forêt de Moulière, les argiles à meulières (¡±e-gª) alternent avec les limons éoliens (LP) au-dessus des argiles sableuses bariolées, argiles rouges à minerai de fer pisolithique, grès quartzeux de la Formation de Brenne (eAB : Eocène continental).

    Près des grandes vallées, les Tuffeaux jaunes altérés (¡±c2cTj) qui forment les parties supérieures des versants surmontent les tuffeaux blancs (c2bTb) et les alluvions ou la craie blanche (c2aCI Turonien inférieur).

    De part et d’autre de la Vienne, marnes et calcaires lacustres en partie silicifiés (e7b-g1 Sannoisien, Éocène-Oligocène) occupent également des surfaces significatives dans les parties plus basses et à reliefs plus accidenté des plateaux.

    Une bande d’une dizaine de kilomètres où les affleurements jurassiques sont en grande partie épargnés par les recouvrements tertiaires et quaternaires, se distingue en traversant le département d’est en ouest à hauteur de Buxerolles – Chauvigny - Béthines. Il s’agit principalement de calcaires présentant des silex (j3, Bathonien), des marnes (j4, Callovien) ou des facies argileux (j5, Oxfordien supérieur). Prolongeant vers l’est les terrains qui forment la Plaine de Neuville, ces étages j3 et j4 sont nettement associés, dans les Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.), à des secteurs de plateaux de moindre altitude ou à la proximité des vallées secondaires.

     

    Une large gamme de sols

    Si les sols des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) rendent compte de la diversité des substrats rencontrés, ils sont également influencés par les variations du relief, évoluant en fonction de la proximité des vallées ou, plus localement, des formes de détail du relief. 

    Hors des couvertures tertiaires-quaternaires, on rencontre surtout des groies(Sols limono-argileux calcaires sur calcaires durs Jurassiques plus ou moins décalcifiés, souvent caillouteux. Largement répandu dans le département sauf dans Montmorillonnais) peu profondes sur les affleurements jurassiques de plateau : terres peu bocagères du plateau de Chauvigny – St Savin, plateau de St-Georges-lès-Baillargeaux ; ou des groies(Sols limono-argileux calcaires sur calcaires durs Jurassiques plus ou moins décalcifiés, souvent caillouteux. Largement répandu dans le département sauf dans Montmorillonnais) plus ou moins caillouteuses des versants (Château-Larcher, Roches-Prémarie-Andillé, Usson-du-Poitou, Saint-Martin-l’Ars). Sur les versants de craie et tuffeaux crétacés, ce sont des sols plus saturés en calcaire, très agricoles. Inversement, des sols non calcaires sont présents sur les formations sableuses du Crétacé.

    En présence de couvertures tertiaires-quaternaires, des sols humides à hydromorphes, plus souvent boisés, se rencontrent sur les plateaux recouverts de limons et argiles à Meulières : terres fortes typiques des brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) ou bornais(Sols limoneux (parfois argileux : bornais lourd ; ou sableux : bornais léger) souvent hydromorphes, sur dépôts tertiaires ou quaternaires) sur les marnes et calcaires lacustres qui occupent les parties plus accidentées des plateaux. Les groies(Sols limono-argileux calcaires sur calcaires durs Jurassiques plus ou moins décalcifiés, souvent caillouteux. Largement répandu dans le département sauf dans Montmorillonnais) profondes sur certaines formations complexes, passant à des terres de brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) plus argileuses à l’approche du Montmorillonnais portent une végétation qui dépend fortement de la régularité du plateau, plus agricole dès que les surfaces sont planes, plus boisée ou bocagère dans les secteurs plus vallonnés.

     

    Agriculture

    Les Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) sont aujourd’hui des terres de polyculture et de polyélevages.

    Au centre, un plateau de grandes cultures

    Au centre des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.), s’étend un vaste territoire, de part et d’autre de Chauvigny, où les terres agricoles sont entièrement vouées aux grandes cultures qui profitent là de sols de bonne qualité. Céréales, oléagineux (colza, tournesol) dominent les assolements, accompagnés de maïs et de protéagineux.

    Polycultures et polyélevages au nord et au sud 

    Au nord et au sud des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.), les exploitations se partagent entre polyculture (céréales, colza, tournesol) et élevage (prairie, cultures fourragères, maïs). Le nord des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) se consacre plus spécifiquement à l’élevage bovin, viande et laitier. Au sud, l’élevage est partagé entre bovin viande et ovin. L’évolution des orientations techniques des exploitations traduit un recul régulier de l’élevage et une augmentation des grandes cultures.

    Arbre et forêt

    De grands massifs forestiers au nord

    Le nord des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.), entre Buxerolles, Pleumartin et Dangé-St-Romain, forme un vaste triangle marqué par une forte présence forestière, dont plusieurs grandes forêts : La forêt de Moulière, les Bois de Chitré, les forêts de la Groie(Sols limono-argileux calcaires sur calcaires durs Jurassiques plus ou moins décalcifiés, souvent caillouteux. Largement répandu dans le département sauf dans Montmorillonnais) et de la Guerche.

    La forêt de Moulière est le plus vaste massif forestier du département. Le massif couvre 6 800 ha dont 4 200 ha de forêt publique domaniale. Historiquement forêt de chênes, elle est aujourd’hui conduite en futaie de chêne (ou chêne et pin) et pour une grande partie en futaie de pin maritime. On retrouve les mêmes évolutions dans les autres principales forêts et bois de ce secteur. Ces grands massifs sont accompagnés de bois de moindre importance, Bois du Chillou (880 ha), forêt de la Roche (500 ha), Forêt de Pleumartin (550 ha) bois des Forts (370 ha)...

    De multiples bois

    Les Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) sont ponctuées par de nombreux bois et boqueteaux de toutes tailles, épars au milieu des champs. On y rencontre un éventail complet de structures forestières :

    • des taillis à base de chênes (pédonculé, rouvre et pubescent) et de charme, parfois dégradés et entrecoupés de landes, localement surmontés de quelques pins maritimes et pins sylvestres,
    • des taillis-sous-futaie et des mélanges futaie-taillis, souvent désordonnés, avec une plus ou moins grande présence de pins,
    • des conversions de taillis-sous-futaie et des futaies de chêne, de chêne et pins, pin maritime.

    Un maillage bocager irrégulier

    Les Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) portent la trace d’un maillage bocager, dans un état très disparate aujourd’hui selon les secteurs :

    • Au sud d’une ligne reliant Smarves à Civaux, le maillage bocager reste encore relativement dense.
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    • Au centre, le bocage est quasi inexistant dans le secteur de grandes cultures.
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    • Au nord, le maillage bocager est présent mais de façon discontinue, souvent disloqué.
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    Les haies sont essentiellement composées de chênes accompagnées de charmes, frêne, érables champêtres…

    Quelques peupleraies

    Des formations à base de peupliers cultivés (peupleraies et alignements) existent dans les vallées de la Clouère, de l’Ozon, de la Luire, du Miosson, de la Dive.

    Urbanisme

    Les principales villes étant situées dans les grandes vallées (Clain, Vienne et Gartempe) qui entrecoupent l’unité des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.), il n’est guère étonnant qu’il n’y ait pas de polarité urbaine interne dans ce territoire.

    L’influence des agglomérations de Poitiers et de Châtellerault

    La carte met en évidence sans équivoque l’influence des deux grandes agglomérations de la Vienne. Les Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) présentent ainsi un double visage : au nord-ouest des communes rurbaines sous influence des deux agglomérations et au sud-est un territoire rural où les communes sont pour l’essentiel des villages.

    Ainsi, Montamisé (3 700 hab), Sèvres-Anxaumont (2 200 hab), St-Julien d’Ars (2 800 hab), Mignaloux-Beauvoir (5 000 hab), Nouaillé-Maupertuis (2 800 hab), Nieuil-l’Espoir (2 800 hab) constituent une couronne rurbaine autour de Poitiers de même qu’Availles-en-Châtellerault (1 700 hab), Senillé-St-Sauveur (1 800 hab) et Oyré (1 000 hab) autour de Châtellerault.  Leur forme urbaine est souvent distendue par des couronnes pavillonnaires qui s’étirent le long des voies.

    Des bourgs de plateau et de vallée

    Les communes des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) ont valorisé des sites variés, tant sur le plateau qu’en bordure des cours d’eau. On trouve ainsi des implantations sur le plateau (St-Julien-l’Ars, Sèvres-Anxaumont, Mignaloux-Beauvoir, Jardes, Lavoux, Bignoux, Liniers, Vernon, Fleix…), sur une butte (Champagné-St-Hilaire), accroché à un vallon sec (Montamisé, la Chapelle-Moulière, Savigny-Lévescault), sur le coteau d’une vallée (Nieul-l’Espoir, Gizay, Château-Larcher, Magné, la Ferrière-Airoux, Brion, St-Secondin, Usson-du-Poitou, Verrières…) ou dans le fond de vallée (Nouaillé-Maupertuis, Marnay).

    Un semis de fermes isolées

    Les Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) sont également caractérisées par une grande dispersion du bâti rural. Chaque commune comprend ainsi plusieurs écarts, composés de fermes isolées ou de petits hameaux, espacés de un kilomètre en moyenne.

     

    Patrimoine

    Patrimoine culturel

    Nouaillé-Maupertuis possède un riche patrimoine, dont son ensemble abbatial fortifié avec ses tours, ses ponts et ses douves et la chapelle de Monvinard. Le centre ancien et la vallée du Miosson sont couverts par une AVAP(Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine).

    Les monuments historiques protègent essentiellement des églises (Mignaloux-Beauvoir, Sèvres-Anxaumont, Jardres, Vernon, Château-Larcher, Champagné-St-Hilaire, La Ferrière-Airoux, Magné, St-Maurice-la-Clouère, Usson-du-Poitou, Le Vigeant, Bouresse, Pouillé, Valdivienne, Oyré, Coussay-les-Bois, St-Sauveur, Monthoiron, Chenevelles, Coussay-les-Bois, Leigné-les-Bois, La Puye, Leignes-sur-Fontaine, Béthines) et des châteaux (St-Julien-l’Ars, Poitiers, Lavoux, Vernon, Gizay, Vouneuil-sur-Vienne, Château-Larcher, Magné, Gencay, St-Maurice-la-Clouère, Usson-du-Poitou, Tercé, Valdivienne, Ingrandes, Coussay-les-Bois, Châtellerault, Availles-en-Châtellerault, Monthoiron, Coussay-les-Bois, Lauthiers, Paizay-le-Sec, St-Savin, Leignes-sur-Fontaine, Chapelle-Viviers).

    On relève également les abbayes de Nouaillé-Maupertuis et d’Archigny et plusieurs dolmens (Roches-Prémarie-Andillé, Château-Larcher, St-Martin-l'Ars, Verrières, La Puye).

    Deux maisons de la ligne acadienne sont également protégées au titre des monuments historiques à Archigny, rappellant l’établissement des acadiens à Archigny, La Puye et St-Pierre-de-Maillé.

    Trois sites inscrits et classés au titre des sites et monuments naturels, dont le cœur est situé dans les vallées, débordent sur une partie du territoire des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) : les sites inscrits et classés de la vallée de la Gartempe à Lathus-St-Rémy, Jouhet et à Pindray ; les sites inscrits et classés de la vallée de l’Anglin à Angles-sur-l’Anglin ; le site classé de la vallée de la Vienne sur les communes de Bonnes, Bellefonds et La Chapelle-Moulière, autour du château de Touffou. A noter aussi le site inscrit plus confidentiel de la fontaine de Puyrabier à Magné qui présente en un lagon limpide et bleuté la source de la rivière la Belle.

    Patrimoine naturel 

    Les Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) couvrant un large territoire, elles possèdent une grande variété de milieux naturels patrimoniaux : pelouses et vallons secs, massifs forestiers et landes humides ou sèches, mares et bocages, fonds humides des vallées…

    Les grands massifs forestiers et les brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.)

    Les grands massifs forestiers des Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) accueillent une avifaune spécifique des grands boisements mais également une flore et une faune liées aux landes et aux mares souvent intercalées dans les bois.

    • Forêt et pelouses de Lussac-les Châteaux (Znieff(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) et Natura 2000 ZSC(Zone de protection spéciale, appartenant au réseau Natura 2000 des sites naturels européen - directive «  Habitats faune flore  »)) : présence de pelouses calcicoles xérophiles très originales dans le contexte régional, hébergeant plusieurs espèces rares, voire en station unique : Arenaria controversa, Spiraea hypericifolia , Alyssum montanum dans son unique localité régionale…
    • Massif de Moulière et du Pinail : (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) et Natura 2000 ZPS(Zone spéciale de conservation, appartenant au réseau Natura 2000 des sites naturels européen - directive «  Oiseaux  »)) : site remarquable par l'état de conservation de ses vieux peuplements de chênes, d'une grande richesse d’avifaune, ainsi que par l'étendue et la diversité de ses landes abritant une forte densité d'espèces d'intérêt communautaire.
    • Forêt de Mareuil : (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)) : Belle futaie de chênes matures accueillant de nombreuses espèces patrimoniales dont le Pic mar, le Pic noir, l'Engoulevent d'Europe et le Busard St Martin. De nombreuses mares forestières accueillent 9 espèces d'amphibiens, dont la seule station régionale du Triton alpestre.
    • Bois de Lirec (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)) Chênaie traitée en futaie avec quelques secteurs mixtes feuillus/résineux. Le site présente un cortège important d'oiseaux sylvicoles et plusieurs espèces patrimoniales : Autour des palombes, Engoulevent d'Europe, Pouillot siffleur, Grosbec cassenoyaux...
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    • Forêt de Pleumartin (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)) Chênaie au peuplement arboré varié, largement dominé par les chênes sessiles et pédonculés avec ponctuellement des chênaies-charmaies. Présence de plusieurs espèces patrimoniales nicheuses : Busard St Martin, Faucon hobereau, Bécasse des bois, Pic mar et d'un cortège d'oiseaux sylvicoles très diversifié.
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    • La réserve du Pinail  (Réserve Naturelle, ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) et Natura 2000 ZPS(Zone spéciale de conservation, appartenant au réseau Natura 2000 des sites naturels européen - directive «  Oiseaux  »)) : Au nord du massif de Moulière, la réserve du Pinail constitue un espace naturel protégé de 142 ha. Dans ce paysage façonné par la main de l’homme  se trouve un milieu relictuel de landes à Bruyère à balais, criblée de près de 6000 fosses issues de l’extraction séculaire de la pierre meulière, dont environ 3000 sont aujourd’hui des mares permanentes. Sa flore y est particulièrement riche et originale. Quatre plantes y sont protégées au niveau national : le Spiranthe d’été, le Rossolis à feuilles rondes, la Pilulaire à globules et la Gratiole officinale. Pour la faune, plusieurs espèces remarquables sont observables : 51 espèces de libellules, l’Ecrevisse à pieds blancs, la Cigale des montagnes, 13 espèces d’amphibiens, 37 oiseaux nicheurs, le Cerf élaphe... La réserve naturelle du Pinail  a été inscrite en 2021, au titre de la convention internationale de Ramsar dans la liste des zones humides d'intérêt mondial.
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    • Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) de la Nivoire et brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) des Tireaux à Archigny, Chenevelles et Bonneuil-Matours  (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)) : Ce site occupé par des cultures, prairies, bois, bocages et landes relictuelles accueille plusieurs espèces nicheuses patrimoniales : Courlis cendré, Busard cendré, Busard St Martin, Oedicnème criard et Pie-grièche écorcheur.
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    Les vallons secs  et les pelouses calcicoles

    • Coteaux et carrières d’Ensoulesse (Znieff(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique), Arrêté de protection de biotope) : la Vallée d'Ensoulesse et son ancienne carrière hébergent l'un des ensembles de pelouses calcaires, dalles et lisières calcicoles thermophiles les plus riches du département de la Vienne.
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    • Vallée des Buis (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)) Les vallées sèches de Buxerolles constituent un réservoir biologique pour bon nombre d'espèces des pelouses sèches calcicoles parmi lesquelles figurent de nombreux papillons.
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    Les prairies bocagères et les mares

    • Mares et bocages de Fontcoudreau (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)) Vernon, St-Maurice-la-Clouère, Dienné, Brion, St-Laurent-de-Jourdes : Zone agricole présentant une forte densité de mares issues de l'exploitation de la marne et de nombreuses prairies bocagères. Le site accueille une riche faune d'amphibiens (12 espèces observées).
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    • Plateau de Bellefonds  (Znieff(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique), Natura 2000 ZPS(Zone spéciale de conservation, appartenant au réseau Natura 2000 des sites naturels européen - directive «  Oiseaux  »)) : Plateau avec boisements de feuillus sur les coteaux périphériques et polyculture-élevage au centre. Bosquets, haies basses, mares, dépressions humides et landes relictuelles hébergent la Pie-grièche écorcheur et l’Alouette lulu. L’Engoulevent d'Europe, le Pic noir, le Pic mar, le Pluvier doré, le Vanneau huppé et l'Oedicnème criard y sont observés.
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    Les milieux spécifiques des vallées

    La vallée de la Clouère présente plusieurs sites naturels patrimoniaux qu’il s’agisse de fonds humides ou de falaises calcaires et pelouses calcicoles.

    • Zone humide des Cosses (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)) : cet ensemble humide, situé au milieu de zones urbanisées, où se mêlent jardins privés, roselières, cariçaies, boisements alluviaux et peupleraies bordant la Clouère présente un fort intérêt pour toutes les espèces liées aux zones humides (flore des roselières, avifaune, amphibiens et insectes en particulier).
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    • Plateau de Thorus (ZNIEFF(Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)) : Plateau et falaises calcaires surplombant la Clouère, occupés par des pelouses xérophiles calcicoles, fourrés et chênaie pubescente thermophiles.
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