Les unités dans la bibliographie de la Vienne
Aperçu des cartes consultées
Cartes sur les paysages et régions naturelles de la Vienne
Cartes thématiques de la Vienne : tourisme, collectivités
Recensement des limites et dénominations
Chaque carte consultée correspondant à une approche paysagère ou parfois environnementale a fait l’objet d’une reprise graphique avec une saisie des limites et des dénominations des unités. La superposition graphique de ces deux types d’information révèle une grande disparité dans les délimitations des principales unités, ainsi que dans certaines appellations. Apparaissent ainsi des consensus et des points de divergence concernant tant les délimitations que les appellations.
Un département qui s’efface au profit de territoires plus vastes
Trouver des cartes du département de la Vienne n’est pas aisé. Le plus souvent les cartes où figure la Vienne représentent un territoire plus vaste : le Poitou, la région Poitou-Charentes, la Nouvelle-Aquitaine désormais.
Des unités territoriales qui semblent peu ancrées
La notion de petit pays semble assez peu ancrée dans la Vienne. Le département semble se définir en fonction de zones d’influences extérieures ou d’anciennes provinces (Anjou au nord, Touraine au nord-est, Marche au sud-est) délimitant un Haut-Poitou central peu différencié. Le cœur du département forme donc un vaste ensemble où les appellations territoriales sont peu nombreuses et paraissent peu partagées : Haut-Poitou, Seuil du Poitou, Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.).
Des villes peu évoquées en tant qu’unité
Poitiers et Châtellerault ne sont citées comme une unité paysagère que dans l’atlas des paysages de Poitou-Charentes de 1999. Dans les autres cartes, les deux agglomérations sont toujours incluses dans des unités paysagères plus vastes, les Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) ou la vallée du Clain pour Poitiers, la région du Tuffeau(Craie poreuse à grain fin. Le terme peut désigner la roche, la pierre de construction, parfois le sol) ou la vallée de la Vienne pour Châtellerault.
La question des vallées
Les rivières sont souvent indiquées comme repères sur les cartes mais les vallées ne sont que rarement considérées comme unités à part entière. Dans ces paysages aux reliefs très doux, la topographie ne s’impose pas toujours comme première clé de lecture des paysages et les principales rivières sont souvent juste figurées au milieu d’unités paysagères, comme les Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) ou le sud montmorillonnais. Ainsi les trois vallées principales traversant le département - le Clain, La Vienne, la Charente, la Gartempe et la Creuse- n’apparaissent comme unités paysagères que dans un seul document, à savoir l’Atlas des paysages Poitou-Charentes de 1999, qui, de plus, inclut dans chacune de ces vallées les petits vallons de leurs affluents.
Les rivières sont toutefois citées dans le nom des intercommunalités (C de C des Vallées du Clain, C de C de Vienne et Gartempe) mais les territoires concernés correspondent alors plus à une logique de large bassin versant, qu’à celle d’une unité paysagère de vallée. La Creuse et la Charente n’apparaissent pas dans les dénominations.
Peu de limites nettes
La variation des limites des unités selon les différents auteurs est importante, et concerne à divers degrés toutes les unités du département.
Quelques rares constantes semblent tout de même se dégager : ainsi la limite entre le Loudunais et la plaine de Neuville ou la limite des Terres rouges. Ailleurs les délimitations sont assez fluctuantes.
Au sud-est du département, une influence limousine aux limites floues
Sur la plupart des cartes, le territoire s’étendant au sud de Montmorillon est défini selon une référence à la Marche, au Limousin, au granit, au châtaignier, au sol froid … Les dénominations ne sont pas fixées et fluctuent selon chaque carte et chaque auteur. Il est assez rare de découvrir une telle variété de dénominations pour un même territoire. Et il en va de même des limites qui remontent jusqu’à Montmorillon pour certaines ou restent plus proches de la limite départementale pour d’autres.
Les unités et sous-unités citées dans la bibliographie
Nom d'unité le plus fréquent | Autres dénominations | Sous unités |
Loudunais |
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Terres de Brandes |
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Plaine de Neuville |
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Gâtine |
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Terres Rouges |
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Montmorillonnais |
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Vallées de la Creuse et de la Gartempe | ||
Vallées de la Vienne | ||
Vallées du Clain |
Les unités paysagères limitrophes
Les départements ou les régions limitrophes de la Vienne sont tous couverts par des atlas de paysages. Là aussi, il est intéressant de comparer les délimitations et les dénominations utilisées. Ce travail peut être complété avec les cartes régionales ou nationales proposant un découpage d’unités paysagères dépassant les limites du département.
Plusieurs unités paysagères de la Vienne apparaissent ainsi comme une partie d’unités transfrontalières :
La Basse Marche recouvre un territoire assez vaste en Haute-Vienne et déborde au sud du département de la Vienne et de la Charente.
La Gâtine de Parthenay s’étend principalement dans les Deux-Sèvres et vient se terminer sur la frange centre-ouest de la Vienne.
La vallée de la Creuse est frontalière avec l’Indre-et-Loire. La vallée est généralement identifiée comme une unité paysagère, sauf dans le Pays Blancois.
La vallée de la Vienne traverse le département et se prolonge ensuite en Indre-et-Loire où elle est repérée comme unité paysagère. Ce n’est pas toujours le cas dans le département de la Vienne ou les cartographies ne s’accordent pas toujours à la reconnaitre comme une unité paysagère à part entière.