Les unités et sous-unités paysagères de la Vienne
Neuf unités paysagères sont décrites dans l’atlas. Le groupe de pilotage de cet atlas a fait le choix de privilégier autant que possible des délimitations et des dénominations reconnues localement. A chaque fois que cela s’est avéré nécessaire, des sous-unités paysagères qui apportent une nuance significative dans les paysages de l’unité ont été déterminées. 15 sous-unités paysagères sont ainsi décrites.
Dans le département de la Vienne, la géographie tout en finesse ne crée pas de ruptures paysagères marquées. Les limites entre les unités paysagères sont donc à considérer comme des transitions plus ou moins longues.
Unités paysagères | Sous-unités paysagères |
Plaine de Neuville | Le Marais de la Briande |
Loudunais | Le Vignoble Saumurois |
Châtelleraudais | |
Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) | Les Terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) boisées Les terres de Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) ouvertes La Vallée de la Clouère |
Vallée du Clain | La vallée amont du Clain L’agglomération de Poitiers La vallée aval du Clain |
Vallée de la Vienne | La vallée amont de la Vienne La vallée médiane de la Vienne La vallée aval de la Vienne |
Terres Rouges Bocagères | Les Franges de la Gâtine La Vallée de la Vonne La Vallée de la Haute Charente |
Vallées de la Creuse et de la Gartempe | La vallée de la Creuse |
Bocage Montmorillonnais |
Les neuf unités paysagères de la Vienne
Délimiter et nommer les unités paysagères d’un département est toujours un exercice de compromis. C’est tout particulièrement le cas dans le département de la Vienne où la géographie, toute en finesse, ne présente ni grandes ruptures, ni évènement marquant. Ici les limites entre les territoires prennent de l’épaisseur, elles s’étirent, formant des transitions plus ou moins longues. L’histoire ne nous offre ici que peu d’appui, pour l’essentiel, le département de la Vienne reprend les limites du Haut-Poitou et très peu de dénominations intérieures ne se sont imposées au cours du temps. Dans le cadre de cet atlas, le groupe de travail c’est donc donné quelques règles pour aboutir cet exercice :
Replacer les unités paysagères du département dans le cadre national
Cela implique de garder une cohérence d’échelle de territoire pour les unités. Les nuances retrouvées sur des territoires plus restreints, sont alors décrites dans des sous-unités paysagères. C’est le cas, par exemple, des « Franges de la Gâtine » ou de « la Haute vallée de la Charente », décrites comme des sous-unités de l’unité paysagère des « Terres Rouges Bocagères ».
Cette cohérence nationale et avec les territoires voisins a également amené à prendre en compte les trois grandes vallées du département en tant qu’unités paysagères à part entière car elles étaient décrites en tant que telle dans les départements limitrophes. Ce choix reflète également l’importance des grandes vallées dans la structuration des paysages de la Vienne : pratiquement toutes les principales villes du département sont implantées dans des vallées.
Pour autant, placer les vallées comme unités paysagères n’est pas sans poser de question puisque cela revient bien souvent à isoler les principales polarités de leur territoire d’influence : ainsi le « Bocage Montmorillonnais » ne comprend pas la ville de Montmorillon qui est située dans la « Vallée de la Gartempe », idem pour le « Châtelleraudais » qui ne comprend pas Châtellerault implantée dans la « Vallée de la Vienne ».
Privilégier des dénominations encrées dans le territoire de la Vienne
Cette règle a particulièrement pesé pour les dénominations utilisées sur quelques unités situées sur les franges du département. L’exemple type est le cas de l’unité du « Bocage Montmorillonnais », qui correspond de fait à une transition de la Basse Marche Limousine. Le groupe de travail a donc choisi une appellation viennoise qui ne fasse pas référence au Limousin ni à la Basse Marche.
Au cœur du département, dans le vaste territoire central s’étendant entre la vallée du Clain et les vallées de la Creuse et de la Gartempe, aucun nom ne s’est vraiment imposé au cours des temps, en l’absence de polarité urbaine affirmée. Les dénominations trouvées dans les diverses études et cartographies du département tournaient autour du nom du Poitou, appellation historique aux contours bien plus larges que ce territoire, ou du thème des Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.), végétation qui occupait anciennement ce territoire, mais qui a pratiquement disparue aujourd’hui. Le choix a été fait de privilégier l’appellation « Terres de brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.) » pour son ancrage historique et paysager.