Quelles images de paysage pour la Vienne ?

La Vienne est avant tout un département agricole. Mais ici comme ailleurs, les espaces cultivés, surtout s’ils se situent sur des reliefs peu mouvementés de plateaux ou de plaine, ne suscitent, sauf exceptions, que peu de représentations.

    Aussi, les images de paysages, anciennes ou contemporaines s’attachent plus volontiers à d’autres éléments, comme le patrimoine architectural, les vallées et leurs cours d’eau… C’est le cas dans le département où églises romanes, châteaux, sites urbains en bordure de rivières sont les principaux motifs des représentations paysagères.

    La carte des représentations par les cartes postales (fin XIXe, 3e quart du XXe siècle) montre :

    • Une bonne répartition géographique des représentations sur l’ensemble du département. Il existe peu de «  zones blanches  », exception faite peut-être du territoire autour de Neuville-de-Poitou. Cette bonne répartition des images est originale par rapport à d’autres départements où les représentations désignent clairement des focalisations sur des paysages bien identifiés.
    • Comme partout ailleurs, un nombre d’images plus important dans les grandes villes. Ici à Loudun, Châtellerault, Poitiers…
    • L’abondance des représentations des villes patrimoniales (Chauvigny, Saint-Savin, La Roche-Posay, Montmorillon, Angles-sur-l’Anglin, L’Isle-Jourdain, Charroux, Civray…)
    • La vallée du Clain bien repérée ainsi que le site du Roc d’Enfer à Lathus-Saint-Rémy sur la Gartempe.

    Des représentations centrées sur le patrimoine

    La Vienne possède un patrimoine architectural et historique exceptionnel. Il s’enracine dans la préhistoire avec quelques grottes ornées remarquables datant du Paléolithique (Grotte de la Marche à Lussac-les-Châteaux ; fresque sculptée de l’abri sous roches du Roc-aux-Sorciers à Angles-sur-l’Anglin) et des monuments mégalithiques disséminés sur le territoire. [1] Avec également quelques sites gallo-romains d’importance, le département s’inscrit dans une grande profondeur historique qui imprègne les représentations mentales ou concrètes du territoire. Mais c’est par-dessus tout le patrimoine religieux roman et castral qui identifie le plus nettement le paysage de la Vienne. Inventoriant l’ensemble des monuments classés ou inscrits au titre des Monuments historiques, la base de données «  Mérimée  » sur le patrimoine du ministère de la Culture dénombrait en 2007, toutes périodes historiques confondues, 246 bâtiments remarquables répartis sur les 281 communes que comptait à l’époque le département [2]. C’est principalement sur cette richesse bâtie que se sont construites et continuent en partie de se construire les représentations paysagères.

    Premiers monuments dans le paysage : les mégalithes

    On rencontre dans plusieurs cantons de ce département, et principalement dans les communes de Nouaillé, Andillé, Château-l’Archer et Liaigne, situées dans l’arrondissement de Poitiers, un grand nombre de pierres plates brutes, d’une grandeur énorme, que le vulgaire appelle pierres levées : elles sont placées sur de petites éminences, et élevées sur diverses autres pierres perpendiculaires, également brutes et massives, qui les soutiennent dans tout leur circuit, et qui, refermant un certain espace, en forment une espèce de tombeau ; la plus célèbre est celle qui est près de Poitiers. (…) Outre ces pierres levées, on voit dans quelques endroits du département de la Vienne, une autre sorte de monuments assez singuliers. Ce sont des pierres isolées, d’une autre forme que les pierres levées ; elles sont debout […] »

    Cochon de Lapparent, Charles (1750-1825), Description générale du département de la Vienne par le citoyen Cochon, Imprimerie des Sourds-Muets, 1801

    Pierre levées, dolmens et tumulus, allées couvertes… sont nombreux dans le département (voir carte ch. chapitre…). Ce patrimoine auquel les érudits se sont intéressés dès la fin du XVIIIe siècle a produit quelques images, l’implantation habituelle de ces monuments sur des hauteurs facilitant les représentations paysagères pittoresques. Aujourd’hui, malgré leur recensement systématique et parfois leur valorisation, ils ne sont plus considérés comme des motifs remarquables du paysage viennois à l’échelle départementale et parfois même locale.

    Dans cette représentation datée de la fin du XIXe siècle, le patrimoine mégalithique est l’occasion de montrer, même incidemment, comme ici, à Arçay dans les environs de Loudun, le paysage alentour.

    Sites antiques : une présence discrète

    Malgré d’importants vestiges antiques comme à Poitiers et à sa périphérie, ou encore à Sanxay, ces sites sont marginaux dans l’imaginaire paysager de la Vienne.

     

    Qualifié comme l’«  un des sites majeurs de l’antique province d’Aquitaine  », le site de Sanxay avec ses vestiges d’amphithéâtre, de thermes et de temple participe clairement du paysage de cette partie de la vallée de la Vonne, mais demeure pourtant confidentiel à l’échelle des représentations paysagères de la Vienne.

    L’architecture romane, marqueur des paysages du Poitou et de la Vienne

    Le patrimoine roman du Poitou et plus particulièrement de la Vienne est reconnu depuis au moins le milieu du XIXe siècle pour son abondance et sa grande qualité. Le premier inventaire des Monuments historiques fixe ainsi dès 1840 [3] la valeur de certains des plus célèbres monuments de l’architecture romane et dirige dès lors l’attention sur les paysages qui les accueillent. Cette focalisation des regards sur les églises et châteaux romans, les nombreux ouvrages savants ou de vulgarisation qui y sont consacrés influencent encore durablement les représentations des paysages départementaux.

    Poitiers, centre patrimonial majeur, mais relativement discret

    Même si on exclut le Futuroscope, premier des sites «  incontournables  » des guides touristiques nationaux ou départementaux, Poitiers, malgré son patrimoine architectural important, son label ville d’art et d’Histoire, sa situation perchée propices aux beaux panoramas… arrive loin derrière d’autres lieux touristiques jugés plus attrayants. Ce déficit de visibilité à l’échelle nationale et départementale de Poitiers n’empêche pas l’église Notre-Dame-la-Grande et sa façade richement sculptée de représenter souvent à elle seule tout le patrimoine roman du département.

     

    La façade sculptée de l’église Notre-Dame-la-Grande est devenue un des emblèmes bien identifiés de Poitiers, de son paysage urbain, et plus largement de celui de la Vienne.

    Patrimoine architectural et vallées : lot gagnant de l’imagerie paysagère

    Dans les vallées, les villes épousent un site : la nature et le lieu de leur implantation ne sont jamais dus au hasard. C’est justement sur ces éléments que repose l’identité paysagère de chacune d’entre elles. Cette identité traverse les âges par le biais de la représentation. »

    Atlas des paysages de Poitou-Charentes, 1999

    Avec Angles-sur-l’Anglin, les trois cités patrimoniales de Montmorillon, Saint-Savin et Chauvigny occupent le premier plan des représentations paysagères de la Vienne.

    Angles-sur-l’Anglin arrive, juste après le Futuroscope, en 4e position des sites «  incontournables  » de la Vienne tels que les classe le Guide du Routard en 2020. La vallée, le pont et le miroir d’eau dans lequel se reflète la silhouette du château planté sur son rocher créent une image forte de paysage, un des emblèmes le plus souvent convoqué pour illustrer la richesse patrimoniale et urbaine du territoire départemental.

    Les châteaux

    D’époque romane ou plus récente, les châteaux ou belles demeures parsèment villes et campagnes viennoises. Inventaires, protections, livres et études ont mis l’accent sur ces édifices et les sites dans lesquels ils ont été construits. Bien représentés dans l’imagerie ancienne et contemporaine, ils constituent un motif de représentation important des paysages de la Vienne, même si les photographies contemporaines, sauf quand elles sont aériennes, les inscrivent rarement aujourd’hui dans leur contexte paysager.

     

    Le château de Gençay construit au XIIIe siècle est un motif apprécié des représentations anciennes du département, probablement en raison de son rôle historique et stratégique entre Marche et Poitou pendant la guerre de Cent Ans. Il fait partie des 14 premiers monuments historiques de la Vienne classés en 1840. Contrairement à de nombreuses représentations contemporaines, le château est ici présenté, à la confluence de la Clouère et de la Belle, comme un élément du paysage qu’il participe à composer aux côtés de la rivière, du pont, de l’église et de la forêt. Aujourd’hui, Gençay et son château ne font plus partie des marqueurs des paysages de la Vienne.

    L’eau : premier motif de nature

    N’ayant ni la mer ni les montagnes, le département de la Vienne ne saurait offrir de grandes curiosités naturelles telles que rochers immenses, glaciers, gouffres, cascades, panoramas sublimes.
    Mais les sites charmants y abondent, surtout dans les vallées du bassin du Clain principalement celles du Clain lui-même, de la Vonne, de la Boivre et de l’Auzance. Dans les vallées, on trouve des sources très remarquables, bien qu’il n’y en ait aucune d’extraordinaire comme la fontaine de Vaucluse, près d’Avignon, ou le Dormant et le Bouillant de la Touvre, près d’Angoulême. Ces mêmes vallées présentent çà et là de jolis rochers et des grottes, tandis que les plateaux sont percés d’un très grand nombre de gouffres où s’abîment les eaux pluviales. »

    Adolphe Joanne, Géographie de la Vienne, Librairie Hachette, 1877

    Tel un kaléidoscope, ces paysages [de nature] préservés puisent leur vie dans les sols et les rivières qui les traversent. Au fil des siècles, ils ont contribué à forger la personnalité de ce territoire. »

    Tourisme en Vienne, 2022 www.tourisme-vienne.com

    Les rivières et les vallées

    L’iconographie des vallées se concentre autour des agglomérations anciennes et patrimoniales. La représentation des vallées au sein des territoires plus largement traversés (plaines, bocages…) est presque inexistante. »

    In : Atlas des paysages de Poitou-Charentes, 1999

    Hier le Clain et la Vienne

    Dans le fonds des cartes postales anciennes et photos des archives départementales, le Clain est la rivière la plus représentée. Les images de la vallée souvent de bonne qualité sont créatrices de belles représentations de paysages. En nombre d’images, viennent ensuite la Vienne puis, plus modestement la Creuse et le la Gartempe.

     

    Cette photographie issue du fonds de cartes postales anciennes donne au Clain et à sa vallée son statut de paysage. Aujourd’hui, ce sont les vallées moins urbanisées comme celle de la Gartempe qui dominent les représentations touristiques et paysagère.

    Aujourd’hui, la Gartempe, et la Vienne

    «  Invitation à la découverte du département de la Vienne  », les auteurs et l’éditeur ont choisi en couverture de cet ouvrage financé par le Conseil départemental une photo de la Gartempe dans son parcours viennois le plus pittoresque. En ce début de XXIe siècle, la valeur identitaire, patrimoniale et représentative de la Gartempe s’est beaucoup élevée, signe d’une évolution du regard porté sur les paysages. Ainsi, le Clain et sa vallée, autrefois emblématiques des paysages de la Vienne, ne sont plus guère visibles dans les représentations contemporaines, probablement en raison de la perte d’une partie de leur pittoresque ; au contraire de la Gartempe, qui aujourd’hui bénéficie d’une grande attention, notamment au travers d’un projet de classement au titre de la loi de 1930 sur les sites.

    Les délaissés des représentations de la Vienne

    Dans ce département aux reliefs peu contrastés, dont les sols sont, en dehors des centres urbains et de leurs périphéries, occupés principalement par l’agriculture, les vallées et le patrimoine ont construit l’essentiel de l’image paysagère de la Vienne. Cette polarisation sur des sites plutôt que sur des paysages, révèle «  en creux  » tout un ensemble d’espaces «  ordinaires  » qu’elle a rendus et rend toujours invisible. C’est le cas bien entendu des paysages agricoles, quels qu’ils soient, mais aussi des forêts, des marais ou encore des villes et de leurs périphéries quand ils sont à l’écart des sites patrimoniaux.

    Les paysages agricoles : une invisibilité ordinaire

    Quand ils se développent en grands champs ouverts sur des plaines et de plateaux, quand ils sont le résultat d’une exploitation intensive et majoritairement céréalière, les paysages agricoles ont du mal à exister dans les représentations. C’est le cas dans la Vienne, mais aussi ailleurs quand les conditions sont les mêmes. Dans le département, l’activité agricole, plutôt que les paysages, est tout de même évoquée par le biais des produits du terroir et de l’élevage (baudet du Poitou, fromage de chèvre du Poitou, beurre de Charente-Poitou, vin du Haut-Poitou…) sans que ces appellations parviennent à créer d’images de paysage.

     

    L’édition 2021 de Tourisme en Vienne illustre la difficulté de montrer les paysages agricoles quand l’enjeu est d’abord économique et qu’il favorise une communication basée sur les images des produits du terroir, plutôt que sur celles du terroir lui-même.

    Les forêts et les marais, peu visibles

    Les forêts subissent, à l’échelle départementale le même sort que les espaces agricoles. La forêt de Moulière par exemple, malgré sa bonne notoriété historique et d’usage, et l’attachement qui la lie à nombre d’habitants de Poitiers et de ses environs, est à peine citée dans les guides nationaux et départementaux.
    Les marais, peu représentés jusque-là, bénéficient grâce à l’attention portée aux zones humides d’un regain d’intérêt qui se concentre sur la réserve naturelle nationale du Pinail au sud de Châtellerault. Bien souvent illustrée par une image aérienne, elle est illustrée dans la brochure «  Tourisme en Vienne  » par un belle photo de paysage prise par un professionnel.

     

    Le catalogue des paysages et monuments du Poitou fait état principalement des monuments. Cette photo en est d’autant plus précieuse en témoignant d’une sensibilité de l’artiste-photographe à l’esthétique du marais de la Briande dans le Loudunais, «  paysage ordinaire  » par ailleurs jamais représenté.

     

    Une belle image d’un paysage d’habitude peu représenté sinon depuis les airs et par la photographie aérienne. La photographie ici donne et témoigne de la valeur au paysage de la zone humide.

    Une originalité : des paysages perçus au travers de la qualité des sols

    Les paysages de la Vienne ont été, et sont encore assez peu décrits. Peu d’auteurs connus, écrivains ou savants, ont mis en valeur leurs particularités ou vanté leurs charmes. En revanche, une littérature abondante et souvent érudite s’est attachée depuis le XVIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui à décrire avec précision les caractères, qualités et défauts des différents sols qui constituent le substrat des paysages végétaux et agricoles de la Vienne. Ces descriptions présentes et assez diffusées ont construit des différenciations territoriales selon ces caractères pédologiques.

    Depuis Châtellerault jusqu’aux Ormes, on trouve une plaine sablonneuse qu’on ensemence en seigle, et qui est un peu fertile ; en tournant à l’est, on trouve un terrain couvert de landes et de bruyères, qui comprend une partie du canton de Dangé, et presqu’en entier ceux de Pleumartin, de Lésigny et de Monthoiron. Les terres qu’on ensemence dans ces cantons sont aquatiques, et difficiles à cultiver ; on trouve cependant dans les communes d’Asnières et Availles, canton de Monthoiron, une excellente terre blanche sur des bancs de moellons ; mais elle a peu de profondeur.

    (…) Une partie du canton de Vouneuil-sur-Vienne est assez fertile ; mais le reste offre une plaine sablonneuse à peu près pareille au terrain de la forêt de Molière, et en majeure partie stérile : on y trouve beaucoup de pierres meulières. »

    Cochon de Lapparent, Charles (1750-1825), Description générale du département de la Vienne par le citoyen Cochon, Imprimerie des Sourds-Muets, 1801

    Plateaux. (…) On trouve des sols plutôt à structure limoneuse, limono-sableuse, battante, acide, difficile à travailler. Les terres sont souvent très sèches, et dures dès qu’il fait beau temps. Les plateaux du Seuil du Poitou ont une assez bonne réserve d’eau. On distingue les Bornais(Sols limoneux (parfois argileux : bornais lourd ; ou sableux : bornais léger) souvent hydromorphes, sur dépôts tertiaires ou quaternaires) et les Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.). Les Bornais(Sols limoneux (parfois argileux : bornais lourd ; ou sableux : bornais léger) souvent hydromorphes, sur dépôts tertiaires ou quaternaires), situés au nord et ouest du département, sont des sols limoneux. Les Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.), limono- sableux.
    Plaines : «  Le centre et tout l’est de la Vienne, le centre- ouest, sont des régions de terres difficiles à travailler. Ce sont les « Gastines  », ou les terres de «  Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.)  ». À contrario, les terres situées au nord-ouest sont des terres de culture de très bonne qualité. On trouve quelques plaines calcaires également. Quatre territoires se distinguent dans la Vienne : la Plaine de Loudun, Châtellerault, avec des cultures céréalières, les Brandes(Les brandes désignent une lande à bruyère à balais où se mêlent plusieurs espèces de bruyères, des ajoncs, des genêts, des fougères et des graminées. Il s'agit d'une lande de déforestation, qui se développe sur des sols pauvres.), avec une polyculture d’élevage, la Plaine de Thouars, Moncontour qui privilégie la culture de céréales aussi, puis les Terres Rouges, situées à la limite du département, près du Plateau du Mellois. (Sols limono-sableux légèrement lessivés).

    Vienne, Guide Petit Futé, 2021-2022

    Ces deux extraits de textes émanent pour le premier d’un fonctionnaire en charge de la description du département juste après la Révolution française et, pour le second, de l’un des guides touristiques les plus diffusés en France, édité en 2021. Eloigné de plus de 200 ans, ils témoignent de la persistance d’une vision de la Vienne au travers de ses sols et de leur qualité productive.

    Lire aussi dans cet atlas

    En savoir +

    Jules Robuchon : photographe des paysages de la Vienne

     

    [1] Voir carte

    [2] En 2022, le département de la Vienne compte 266 communes en raison de regroupements.

    [3] 14 édifices ont été inscrits dans la liste de 1840 des monuments protégés, nombre notable au regard des autres départements. Parmi eux, l’église Notre-Dame, le château d’Harcourt et celui des Évêques de Poitiers à Chauvigny, l’abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe, aujourd’hui classée patrimoine mondial de l’Humanité (Unesco), l’église Notre-Dame-la-Grande de Poitiers, l’Hôtel-Dieu de Montmorillon. Ce sont ces monuments qui, dans les guides touristiques à audience nationale ou départementale, servent le plus souvent d’illustration au territoire départemental.